Symptômes Covid-19 : variant Delta, durée, que faire ?

Publié le : 20 septembre 202120 mins de lecture

[SYMPTÔMES COVID-19] Plus de 80% des tests Covid sont positifs au variant Delta en France. Ce dernier se manifeste souvent par des symptômes plus légers qu’avec la forme classique du Covid-19. Combien de temps durent les symptômes ? Que faire ? Quels sont les signes d’aggravation ? Le point sur les symptômes du Covid-19.

Covid-19 : quels sont les symptômes du variant Delta ?

Désormais le variant Delta représente plus de 80% des contaminations en France. D’après l’expérience britannique, et notamment de l’étude Zoe Covid, une application participative où les malades renseignent leurs symptômes, il apparait que les symptômes sont plutôt bénins dans la plupart des cas. Les plus répandus seraient :

le mal de gorge
le nez qui coule
les maux de tête
la fièvre

A l’inverse, la toux semble moins présente avec le variant Delta, qu’elle ne l’était avec le variant Alpha et avec la forme d’origine du Covid-19. Même chose pour la perte de goût et d’odorat, qui sont notifiés en 5e position par les patients britanniques.

Finalement, les symptômes sont proches d’un rhume. Ce qui doit inciter à encore plus de vigilance. En effet, le virus Delta est très contagieux et même s’il est bénin le plus souvent, il n’est pas inoffensif. Le virus Delta est toujours capable d’entrainer des formes sévères chez les patients non vaccinés. Lire aussi : ce qu’il faut savoir sur la vaccination contre le Covid-19.

À parcourir aussi : Coronavirus : Informations pour les fumeurs

Les symptômes les plus fréquents du Covid (variant Alpha)

Les symptômes principaux à surveiller sont la fièvre et les signes de difficultés respiratoires de type toux ou essoufflement.

Une fièvre supérieure à 37,5°C, avec frissons
Une toux sèche ou grasse,
Le nez qui coule (rhinorrhée)
Des signes respiratoires de type, toux, sensation d’oppression et/ou douleur thoracique, avec parfois dyspnée (essoufflement).
Des courbatures (myalgies)
Une perte de l’odorat (anosmie) ou perte de goût brutale, sans obstruction nasale,
Des maux de tête (céphalées)
Des signes digestifs (diarrhées)
Une fatigue inhabituelle (asthénie)

Il semble par ailleurs que de nombreuses formes du coronavirus soient asymptomatiques, c’est-à-dire qu’elles ne donnent pas lieu à des symptômes. La fréquence des cas sans symptômes pourrait même être élevée, en particulier chez les enfants. Le coronavirus est contagieux avant d’être symptomatique, c’est à dire qu’une personne contaminée, qui ne ressent pas de symptômes peut contaminer d’autres personnes. Néanmoins, un porteur sain est forcément moins contagieux puisqu’il ne tousse pas (le virus se transmet par le biais des gouttelettes émises lors de la toux et des éternuements).

Enfin, d’autres symptômes plus atypiques, ont été répertoriés, comme les conjonctivites, les éruptions cutanées ou encore les lésions buccales « langue covid », peuvent survenir.

Ce test en ligne aide à évaluer les symptômes pour savoir quelle attitude adopter en cas de suspicion de Covid-19. Il s’appuie sur une équipe d’ingénieurs et médecins, sous la direction médicale des docteurs Anne-Laure Rousseau et Stanislas Harent, infectiologue. Ce « symptôme checker » est simple à utiliser et entièrement calqué sur les recommandations sanitaires d’orientation des cas suspects de Covid-19 mises à jour chaque jour par le ministère de la Santé. Coronavirus ou pas ? Faites le test.

Si les symptômes s’aggravent avec des gènes respiratoires : essoufflement, respiration rapide, lente, bruyante, inconfort pour respirer au repos (difficulté pour parler ou pour compter jusqu’à 20) => appelez le SAMU- Centre 15.

Quel est le temps d’apparition des symptômes ?

La durée d’incubation du Covid-19, c’est-à-dire le temps entre l’infection et l’apparition des premiers symptômes, est d’environ 3 à 7 jours, selon Santé Publique France. Pendant le temps d’incubation, on peut être contagieux, c’est à dire que l’on peut porteur du virus avant l’apparition des symptômes ou à l’apparition de signaux faibles. Depuis la progression des variants sur le territoire (Alpha, puis Delta), le temps d’isolement a été allongé à 10 jours lorsqu’on est cas contact. En revanche, les personnes vaccinées, dont le test est négatif, n’ont plus besoin de s’isoler, comme l’a confirmé Jean Castex ce 21 juillet.

Combien de temps durent les symptômes du Covid-19 ?

Combien de temps est-on malade ? En l’état actuel des connaissances, les symptômes sont présents de quelques jours à deux semaines au maximum. Interrogé par Top Santé, Jacques Battistoni, Président de MG France, précise que dans un certain nombre de cas, les symptômes s’aggravent ou évoluent (apparition de maux de tête, montée de la fièvre, par exemple) à partir de la deuxième semaine (7e jour). En cas de doute, joindre son médecin traitant ou faire une téléconsultation.

Quels sont les symptômes du Covid-long ?

Dans une étude publiée dans le journal Clinical Microbiology Infection, des chercheurs et chercheuses de l’Inserm, de l’AP-HP et d’Université de Paris montrent qu’une proportion importante de patients ayant été hospitalisés présentent encore des symptômes entre 3 et 6 mois après l’infection. Leurs travaux suggèrent que 60 % des patients sont toujours affectés par au moins un symptôme 6 mois après infection et 25% par trois symptômes ou plus.

La Haute autorité de Santé souligne toutefois que l’état de santé s’améliore généralement de façon progressive, « en quelques mois, grâce à une prise en charge globale personnalisée pouvant inclure des traitements symptomatiques, du repos et une réadaptation respiratoire et/ou un réentraînement progressif à l’effort ».

La fatigue intense est souvent au premier plan des séquelles observées.

Les symptômes principaux du Covid long sont :

la fatigue
les essoufflements
les douleurs thoraciques
les troubles digestifs
la diarrhée
la constipation
les trouble du sommeil
la sensation de perdre ses fonctions dites supérieurs comme la mémoire et la concentration
la sensation d’évoluer « dans un brouillard cérébral »

Covid-19 ou rhume ou grippe ?

En théorie, aucun signe clinique banal (fièvre, toux, mal de gorge) ne permet de différencier de façon certaine un rhume et le Covid-19.

En somme, pour faire la différence, il faut se faire tester. D’ailleurs, nous pouvons tous être porteur du virus, même sans aucun symptôme.

Selon le Dr Battistoni, Président de MG France, en pratique dans la plupart des cas toutefois, « le Covid-19 s’apparente à un syndrome grippal », avec des symptômes plus marqués qu’un « simple rhume » : on observe des signes respiratoires, de la fièvre, des courbatures, des maux de tête, une grosse fatigue. Dans ce cas, il est indispensable de faire rapidement un test. « Lorsque les symptômes sont importants, c’est le signe que la charge virale est élevée, donc que l’on est un contaminateur. Il faut donc s’isoler et se faire tester. »

En revanche, si vous avez « juste » le nez bouché ou le nez qui coule, « la probabilité d’avoir le Covid est moindre », poursuit-il. Aussi il est possible d’attendre quelques jours en restant isolé avant de faire un test, tout en respectant les gestes barrières, la distance sociale et en évitant d’aller au contact de personnes à risque et en surveillant comment évoluent les symptômes.

Quoi qu’il en soit, en cas de doute, en cas de symptômes même bénins, un avis médical est indispensable. Le médecin souligne encore, qu’une aggravation est souvent visible la deuxième semaine. « Il faut être vigilant avec les plus de 65 ans. Lorsqu’ils ont peu de symptômes, on prévoit toujours un rendez-vous de contrôle au 8e jour pour faire le point et vérifier que des symptômes respiratoires ne sont pas apparus entre temps. »

La perte du goût et de l’odorat totale en revanche est associée uniquement au Covid-19 (et non au rhume). Ce sont des signes « fréquents », confirme Jacques Battistoni, particulièrement recherchés lors de téléconsultations car ils sont peu ambigus. Néanmoins, ils ne sont pas systématiques.

Quant aux troubles digestifs, types diarrhées, là encore le Dr Battistoni appelle au bon sens. « Si vous avez trois selles anormales et aucun autre symptômes, inutile de vous inquiéter, en revanche si elles sont associées à un tableau grippal (fièvre, courbatures, toux…), alors il faut s’isoler et se faire tester. »

On rappelle enfin qu’on peut être positif au Covid-19, même sans symptôme. Au moindre doute, en particulier si vous avez été dans une situation à risque (lieux de convivialité, lieux festifs où les gestes barrières ne pouvaient pas être respectés), demandez un avis médical. Si vous êtes cas contact, vous devez vous isoler et faire un test au bout de 7 jours après le contact avec la personne positive.

Perte d’odorat (anosnie) et de goût (agueusie)

La perte brutale de l’odorat (agueusie), sans obstruction nasale et disparition totale du goût (anosmie) fait partie de la liste des symptômes observés chez les malades, mais semble moins présente avec le variant Delta, selon l’expérience britannique.

Ni fièvre, ni toux : puis-je avoir le coronavirus ?

Le coronavirus peut-il donner des symptômes légers et bénins, sans fièvre ou sans toux ? La première chose à savoir, c’est que lorsqu’il y a des symptômes, le tableau clinique n’est pas toujours complet. Concrètement, on peut présenter certains symptômes et pas d’autres.

Quant à la fièvre, si elle est presque toujours présente, il faut savoir qu’elle n’est pas forcément là les premiers jours. Comme le précise à Top Santé, le Dr Jacques Battistoni, « elle peut être très légère au début (autour de 37,5°C) puis monter fortement en deuxième semaine ». Il faut donc être très attentif à l’évolution des symptômes et ne pas hésiter à re contacter le médecin, si les symptômes évoluent.

Que faire en cas de symptômes ?

La conduite à tenir en cas de symptômes :

Isolez-vous et contactez votre médecin
Faites-vous tester rapidement
Listez les personnes que vous auriez pu contaminer
Si le test est positif, prévenez vos cas contact, surveillez votre état de santé et restez isolé 10 jours

Comment se soigner ?

Si le test est positif : en général, on guérit en quelques jours avec du repos. En attendant, le plus important est de surveiller l’apparition ou l’aggravation de signes.

Je prends ma température 2 fois par jour.
En cas de fièvre ou de maux de tête, je peux prendre du paracétamol (3 grammes par jour au total).
Si je prends un traitement pour une autre maladie, je le continue. En cas de doute sur un médicament, j’appelle mon médecin.
Je ne prends pas d’autre traitement sans en avoir parlé à mon médecin ou mon pharmacien.
Je n’hésite pas à téléphoner à mon médecin si j’ai un doute ou si je présente des symptômes inhabituels, ou pour tout autre problème de santé.
Si j’ai des difficultés à respirer, j’appelle immédiatement le 15 (ou le 114 pour les personnes sourdes ou malentendantes).
PAS D’AUTOMÉDICATION : le ministère de la Santé rappelle que « le traitement d’une fièvre mal tolérée ou de douleurs dans le cadre du COVID-19 ou toute autre virose respiratoire repose sur le paracétamol, sans dépasser la dose de 60 mg/kg/jour et de 3 g par jour. Les AINS doivent être proscrits, éviter aussi de prendre des corticoïdes sans indication médicale stricte. »

Il n’y a pas de traitement pour soigner le coronavirus, aussi le traitement consiste à soulager les symptômes (douleur, fièvre) avec du paracétamol et à bien s’hydrater en cas de fièvre. Le repos, les solutions naturelles (tisanes, citron, miel…) ne guérissent pas mais aident à mieux supporter les symptômes. Aucun traitement antiviral n’est pour l’heure validé et disponible sur le marché.

Chez certains patients, la maladie prend une forme respiratoire avec des symptômes pouvant aller de l’essoufflement à la détresse respiratoire. On peut alors mettre en place une oxygénothérapie. Le traitement peut alors être poursuivi pendant quelques semaines à quelques mois. En savoir plus sur l’oxygénothérapie à domicile.

Quels sont les signes d’aggravation ?

Votre test est positif ? Isolez-vous et soignez-vous chez vous, jusqu’à ce que les symptômes disparaissent (7 jours minimum). Dans la majorité des cas, les formes sont bénignes et guérissent avec le repos. Toutefois, pendant votre isolement, soyez attentif à tout signe d’aggravation.

3 paramètres doivent être surveillés quotidiennement :

Fréquence cardiaque. Elle est en moyenne autour de 60. Si le chiffre est au-dessus de 120, c’est le signe que la fréquence cardiaque augmente fortement (tachycardie). Pour la mesurer, prendre le poux sur 15 secondes, puis multiplier par 4 pour l’avoir sur 1 minute.
Température. Elle doit rester autour de 38°C.
Saturation en oxygène. C’est le pourcentage d’oxygène dans le sang. Si vous n’avez pas de saturomètre, comptez jusqu’à 20, si vous arrivez à 20 sans difficulté, c’est que vous êtes à 100% d’oxygène dans le sang, tout est normal. En revanche, si vous êtes essoufflé en comptant, c’est que vous êtes en-dessous de 80%. Autre moyen de savoir : si vous avez du mal à respirer alors que vous êtes en train de parler au repos, c’est que vous manquez d’oxygène.
Si l’un ou plusieurs de ces paramètres sont anormaux, appelez le SAMU (15).

Quels sont les symptômes du coronavirus chez l’enfant ?

Depuis le début de l’épidémie, les enfants et adolescents, semblent relativement épargnés. Les scientifiques évoquent une infection virale « paucisymptomatique » – c’est-à-dire avec des symptômes très peu marqués. Selon une étude publiée dans le JAMA, le 24 février, on comptait « seulement » 2 % d’enfants et d’adolescents âgés de moins de 19 ans, parmi les cas recensés en Chine. Par ailleurs, les tableaux les plus sévères sont observés chez les personnes âgées et avec des comorbidités.

Les symptômes dermato du coronavirus (urticaire, rougeurs, orteils covid… )

Le Syndicat national des dermatologues-vénéréologues tirait la sonnette d’alarme via un communiqué de presse en avril. Un groupe WhatSapp de plus de 400 dermatologues avait en effet mis en évidence des symptômes dermatologiques, associées ou non à des signes de Covid. « Il s’agit d’acrosyndromes (aspect de pseudo-engelures des extrémités), apparition subite de rougeurs persistantes parfois douloureuses et des lésions d’urticaire passagère. » Ils notent que pour les patients qui ont des problèmes cutanés de ce type, il est nécessaire de consulter un dermatologue (téléconsultation ou autre), « afin de s’assurer que celles-ci sont associées à un syndrome Covid+ ». Des lésions de ce type, touchant en particulier les orteils, ont d’ailleurs été remarquées chez les enfants, en France mais aussi en Espagne.

Conjonctivite

Dès le 6 mars, l’Académie américaine d’ophtalmologie (AAO) avait lancé une alerte vers les professionnels : les patients qui consultent pour une conjonctivite pourraient être atteints du coronavirus. Une étude chinoise publiée dans le Journal of medical virology suggérait que le coronavirus peut infecter la conjonctive et que des particules virales sont présentes dans les sécrétions oculaires. Même si ce symptôme n’est pas officiellement répertorié, par précaution mieux ne vaut pas se toucher ses yeux après avoir touché un objet potentiellement souillé ou après avoir touché une personne infectée.

Coronavirus : la liste des personnes à risque

Le virus touche toutes les classes d’âges, y compris les plus jeunes, chez qui on constate aussi des complications ou des formes graves. Mais, l’infection n’a pas les mêmes conséquences chez tous les individus. Selon notre immunité, notre âge, nos pathologies associées, notre corps ne réagit pas toujours de la même manière au virus. Les plus fragiles sont considérées comme “personnes à risques”.
L’infection au COVID-19 entraîne des décès surtout chez les personnes âgées et les plus fragiles, présentant des pathologies pré-existantes :

les + de 60 ans représentent environ 90% des décès,
les + de 70 ans représentent environ 80% des décès,
les + de 80 ans représentent environ 60% des décès.
Les cas les plus sévères semblent concerner à ce jour principalement des personnes vulnérables en raison de leur âge ou de maladies associées. Dans ces cas-là, le patient peut être atteint d’un syndrome de détresse respiratoire aiguë, d’une insuffisance rénale aiguë, voire d’une défaillance multi-viscérale pouvant entraîner le décès.

La liste des personnes à risque :

Les personnes de plus de 65 ans
Les personnes avec une maladie chronique (diabète, hypertension, maladie cardiaque, maladie respiratoire, maladie rénale, maladie hématologique…).
Les personnes présentant une obésité (IMC>30)
Les personnes avec une immunodépression
Les personnes présentant un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie
Les femmes enceintes au 3e trimestre de la grossesse
Coronavirus et diabète : les diabétiques de type 1 ou 2 seraient plus à risque, en raison de « l’élévation permanente de la glycémie » pouvant « altérer le système immunitaire », explique l’association française des diabétiques. De même qu’à l’inverse, les infections peuvent déséquilibrer la glycémie et/ou aggraver certaines complications du diabète déjà présentes.

Coronavirus et surpoids :

« l’obésité d’une part, et même le surpoids » peuvent être un facteur de risque d’infection sévère au coronavirus. Selon le registre national des formes graves de coronavirus (données de 2000 patients malades), 83% sont en surpoids ou obèses avec souvent un diabète ou une hypertension.

Coronavirus et femmes enceintes :

en l’état actuel des connaissances, les femmes enceintes sont de manière générale des sujets fragiles et qui nécessitent une grande attention. Par précaution, le Haut Conseil de Santé Publique a classé les femmes enceintes à partir du 3e trimestre comme personnes à risque. Elles doivent être vigilantes, respecter minutieusement les gestes barrières et rester confinées. Lire aussi Covid et grossesse : les réponses à vos questions.

Coronavirus et asthme:

les personnes asthmatiques font partie des personnes à risque, toutefois inutile de paniquer, ainsi que le confirme l’association Asthme et allergies : « les personnes asthmatiques n’ont pas plus de risques d’être contaminées par le coronavirus Covid-19 que le reste de la population (à condition que l’asthme soit bien contrôlé) », en revanche, nuance-t-elle, elles ont « davantage de risques de développer des complications respiratoires en cas de contamination ». Attention ! Suite à l’alerte du ministère de la Santé, concernant les anti-inflammatoires à remplacer par du paracétamol en cas de symptômes (mal de gorge, fièvre…), les asthmatiques ne doivent pas arrêter leur traitement ! La prise de corticoïdes inhalés n’est pas à risque. Quant aux corticoïdes en comprimés, « la dose minimale pour contrôler l’asthme doit être poursuivie, selon les conseils de votre médecin. »

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