5 choses à savoir sur le métier de viticulteur

viticulteur
Pensez-vous tout connaître du monde de la viticulture ? Vous êtes peut-être un amateur de bons vins et de champagne, mais les secrets liés au métier de viticulteur vous échappent. Il n’est pas ailleurs pas rare de constater que de plus en plus de personnes sont intriguées par cette profession. Elles souhaitent entamer une nouvelle carrière professionnelle et décident de se renseigner à ce sujet. Voici cinq choses à savoir sur le métier de viticulteur !

1. Les missions du viticulteur

Connaissez-vous les tâches du viticulteur, qui se cache derrière vos grands crus favoris ? Ce professionnel de la vigne est un agriculteur et s’occupe de cultiver la vigne qui servira par la suite à fabriquer le vin. Il passe donc la majeure partie de son temps dans ses champs, afin de s’assurer de la bonne pousse des plants. Au fil des saisons, le viticulteur entretient les vignes. Il peut planter de nouveaux plants, tailler les anciens pieds pour qu’ils retrouvent de la vigueur, traiter les maladies, éliminer les bourgeons… Pour ce faire, il peut travailler seul sur son exploitation ou employer des salariés pour le seconder. La deuxième option est par ailleurs assez fréquente. Une fois la saison des vendanges arrivée, il faut récolter le raisin qui habille les branches des vignes. Cela est rendu possible après une analyse minutieuse de la maturité des fruits. Le viticulteur s’occupe enfin de vendre ses récoltes auprès d’acteurs différents comme des vignerons ou une société coopérative agricole.

2. Le viticulteur ne fait pas la même chose que le vigneron

Saviez-vous que le viticulteur et le vigneron ne font pas exactement la même chose ? C’est un raccourci qui est régulièrement fait, or les missions de ces deux professionnels de la vigne diffèrent. Il est donc bon d’éclaircir les choses : le viticulteur est celui qui cultive la vigne. Le vigneron est celui qui cultive la vigne, mais il s’occupe également de mettre le raisin en bouteille. Si vous êtes intéressé par le métier de viticulteur dans le cadre d’une reconversion professionnelle par exemple, vous devez savoir que cet agriculteur ne se charge pas de fabriquer le vin (la vinification). Cette tâche incombe notamment au vigneron, qui a aussi pour rôle de faire pousser ses vignes jusqu’à pouvoir en récolter le raisin. Cependant, ce dernier a une casquette commerciale que le viticulteur n’a pas forcément. Il se rend aux salons viticoles, doit trouver des fournisseurs, négocier, promouvoir son travail…

3. Les études pour devenir viticulteur

Le monde de la viticulture a été pendant longtemps une histoire de familles. Les domaines se transmettaient de génération en génération et l’apprentissage se faisait dans les champs de vigne. On peut dire que c’est encore majoritairement le cas, mais les désirs de changements de vie qui touchent les gens rebattent les cartes. Les néo-ruraux doivent alors se former, que ce soit pour travailler au sein d’une exploitation ou pour posséder son propre domaine. Quelles sont les formations adéquates ? Les futurs ouvriers agricoles peuvent passer un CAP vigne et vin ou un Bac professionnel spécialisé dans la conduite et la gestion d’une exploitation agricole. Le BTS agricole viticulture-œnologie est aussi une bonne porte d’entrée.

4. Les perspectives professionnelles du viticulteur

Le viticulteur peut-il rêver à un avenir professionnel florissant ? Le travail du terroir est encore valorisé en France, il suffit de voir l’engouement pour le tourisme œnologique. Sur winalist.fr, vous trouverez tous les domaines qui organisent des visites de caves à champagne et des séjours basés sur la découverte de la culture du vin. Ainsi, le viticulteur indépendant qui possède son propre domaine gère déjà son entreprise. Il peut décider comment la développer davantage en y rajoutant des activités annexes comme la création d’une cave à vins ou une spécialisation de pépiniériste. Quid des viticulteurs salariés ? Selon la taille de l’exploitation dans laquelle ils travaillent, ils peuvent espérer, après avoir fait leurs preuves, devenir chefs d’équipe par exemple. Certains se sentent enfin prêts à prendre leur envol et à acheter un domaine pour lancer leur entreprise.

5. Le viticulteur et l’agriculture biologique

Avec les enjeux écologiques actuels et la nécessité de revoir la façon dont sont gérées toutes les exploitations agricoles, la viticulture dite conventionnelle est destinée à changer avec les années. De nombreux départs à la retraite sont prévus, ce qui annonce l’arrivée de professionnels motivés à passer à l’agriculture biologique. Cependant, cette conversion est longue et très réglementée. Avant d’obtenir des vins naturels, sans utilisation de pesticides, il faut passer par une transformation qui respecte le règlement européen de l'agriculture biologique. Les cépages de couleur similaire sont convertis en même temps afin qu’ils soient reconnaissables facilement. Ensuite, le viticulteur qui convertit son bourgogne ne peut pas le commercialiser sous l’appellation « AB » dès la première année par exemple. Il doit attendre au moins deux à trois ans.
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